DÉCLARATION
Le Conseil de l’Alliance Nationale-Démocratique (AND) exprime sa profonde préoccupation à la suite de la déclaration du président de la République française, Emmanuel Macron, après un entretien téléphonique avec le collaborateur Nikol Pashinyan.
Alors que ce dernier mène des attaques et des persécutions contre l’Église apostolique arménienne en violation flagrante de la Constitution arménienne, le président français a lui exprimé sa « solidarité face aux tentatives de déstabilisation de la démocratie arménienne ».
Le peuple arménien n’attend pas de la France, République amie, qu’elle soutienne la profanation de ses valeurs sacrées et la subordination de l’Arménie à la sphère d’influence turque.
Assimiler l’activité spirituelle de nos évêques à une tentative de déstabilisation démocratique, sur la base de la propagande mensongère de Pashinyan, est à la fois insultant et inacceptable. Cette soi-disant « démocratie » s’est transformée en une justice à la solde d’un seul homme, où Pashinyan endosse tour à tour les rôles d’enquêteur, de procureur, de juge — et désormais, même de désignateur de catholicos.
Nous ne remettons pas en question l’amitié sincère entre la République française et la République d’Arménie, ni leur partenariat à venir. Mais nous attendons une attitude en accord avec cette amitié — au moins jusqu’à ce que l’Arménie soit libérée du gouvernement de collaboration russo-turc.
Conseil de l’Alliance Nationale-Démocratique
Erevan, le 1er juillet 2025